Post d’observation et base de toutes les opérations ; la tour de garde est le lieu de tous les complots. Par sa hauteur, elle offre un panorama sur tout l'océan et un champ de vision efficace sur l'île principale. La tour est aussi un antenne-radio, autrefois elle recevait toutes les transmissions avec le continent, et depuis deux ans elle semble pouvoir émettre un peu à nouveau ; aujourd'hui elle est en tout cas surtout un post de contrôle, qui permet de garder à l'oeil 24h/24 les images retransmises par les centaines de petites caméras et micro qui ont été implantés sur les deux îles.

L'île possède une grande côte qui donne accès à l'océan, avec cette longue plate-forme de bois qui s'étend dans l'eau sur plusieurs mètres depuis la plage. Ce ponton recevait autrefois l'amarrage de grands bateaux et sous-marins. Aujourd'hui c'est surtout un quai pour les quelques pirogues et autres petites embarcations qui permettent de faire discrètement le tour des côtes et de parcourir entre autres les quelques kilomètres qui séparent les deux îles.

Faites de lianes en tout genre, on pourrait croire que Tarzan lui-même les a construites. Et pourtant, au fil des années elles n’ont su que prouver leur résistance face à des rescapés prêts à tout pour s’évader. C’est ici que sont agglutinés tous les rescapés captifs, généralement le temps de leur trouver un meilleur endroit, ou simplement une mission à effectuer. Ces cages sont assez visibles, mais finalement, les originaires s’en fichent, assument totalement leur réputation.

Les carrières constituent des camps de travail, chantiers de toutes sortes sur l'Hydre, et les originaires se servent notamment de captifs pour y travailler. Il s'agit de terrains abrupts, poussiéreux, où il fait chaud, comme des mines ou des terrains vagues creusés dans le flanc des collines. Les ori' ne précisent pas vraiment ce qu'ils construisent, mais il faut déblayer le terrain à coups de pioches toute la journée, écarter les pierres à coups de pelles ou à main nus ; ces chantiers permettent de récupérer des cailloux, mais ils ressemblent aussi un peu à la création de routes ou peut-être de pistes d’atterrissage.

Les lieux-de-vie des Originaires sont plutôt modernes, ils ont quasiment tous accès à l’électricité et ont été bien développés, mais ils ne restent pas moins sur une île à la nature dense & hostile. Le village & autres constructions, sont entourés de collines, champs & forêts, des espaces verts que le peuple de l'Hydre connaît bien, mais où il arrive d'avoir encore des imprévus.