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Wake me up when it's all over - LO286-E00 & EL290-H02

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  • Message par EL290-H02 23.10.19 12:13
Wake me up when it's all over
Le psychologue se nourrit exclusivement dans la conscience : moi, je ne veux qu'une inconscience impossible à acclimater. - Francis Picabia

Les fines gouttelettes de rosée matinale s'évaporaient à peine sous les premiers rayons de l’astre ancestral, fondant lentement sous l’assaut brûlant de ses traits incandescents tandis que le brouillard omniprésent en ces matins frais d’Octobre enveloppait l’atmosphère d’une aura mystérieuse qu’il ne pouvait hélas plus contempler… Les oiseaux paresseux s’éveillaient, chantant des mélodies connues d’eux seuls dans le silence tout relatif de l’immense parc… Les sifflements guillerets s’étaient atténués avec le temps, comme si son ouïe devenait cotonneuse, floutée par une sorte de voile épais. Pourtant, il percevait encore le bruit délicat de l’eau qui coulait énergiquement depuis le haut de la fontaine Bethesda, un flot incessant pareil à celui d’une rivière, un son rassurant en un sens même si celui là lui échappait aussi peu à peu… Bientôt, il serait sans doute contraint à retrouver ses quartiers au sein de l’institut, enfermé à jamais dans les couloirs sordides de ce foutu bâtiment avec pour seul échappatoire son don...sa malediction… Terrigenus l’avait obligé à utiliser son pouvoir à outrance et il en subissait les conséquences chaque jour… La vue déjà oubliée depuis son arrivée, chaque jour, il perdait un peu plus sa faculté d’écoute et il en oublierait un jour ses musiques préférées, les sons anodins qui animaient la ville jamais endormie, les voix familières de ses amis, de ses collègues… d’elle… Ses sourcils se fronçèrent alors que ses pensées éphémères tentaient en vint de retrouver le souvenir de ce visage flou, celui d’une femme blonde qu’il avait aimé, il en était certain mais qui n’avait jamais été sur l’île, sinon, il s’en souviendrait…

Des picotements intenses vinrent l’arracher à son tourment, les moustaches rigides de Scratch venant piquer l’épiderme ultra sensible d’Eliott alors que l’animal réclamait l’attention de son maître. Soupirant, sa main vint trouver le contact du poil doux du Golden Retriever qu’il caressa lentement tandis que le museau proéminent du chien vint se poser sur sa cuisse, poussant un gémissement de contentement qui arracha un léger sourire à son maître. Fouillant dans la poche de son imper, il en dénicha une balle de tennis qu’il lança plus ou moins au hasard en évitant autant que possible le bassin qui entourait la fontaine… Pas que Scratch ne savait pas nager, mais Eliott n’avait juste aucune envie de devoir lui donner son bain en rentrant… Le chien détala énergiquement, courant à la conquête de l'esplanade déserte tandis que son propriétaire tendait l’oreille à l'affût de ses déplacements. Scratch avait su lui remonter le moral en des temps où il avait quelque peu sombré dans le désespoir, facilitant ses déplacements dans la grande ville et lui permettant d’acquérir une toute relative autonomie, un cadeau infiniment précieux offert par un ami qui, avec le temps, était devenu cher à ses yeux. Logan avait d’abord été son psychologue, mais il avait fait bien plus, améliorant son existence en lui trouvant un logement à l’extérieur des murs aseptisés de l’Agence, prenant sur son temps libre pour sortir avec lui et profiter des nombreuses activités qu’offrait une ville comme New York … et puis il eu l’adoption de Scratch, un magnifique Golden Retriever éduqué spécialement pour aider les aveugles comme lui et qui lui avait permis de gagner en indépendance, le plus beau des présents que le psychologue aurait pu lui faire…

Le museau humide de Scratch vint bientôt maculer la peau délicate de sa main, déposant la balle sur les genoux d’Eliott qui souriait à ce contact rassurant. Attrapant à nouveau la sphère rugueuse, l’espion la relança, provoquant de nouveaux jappements joyeux, une gaité que lui-même peinait à retrouver...
Assis sur un banc à une heure très matinale, le sommeil le fuyant perpétuellement, effet secondaire de son clonage, il attendait la venue de son ami à qui il avait donné rendez-vous en ce lieu beaucoup plus agréable que son bureau de l’agence… Depuis quelques temps, les séances obligatoires ne se faisaient plus à l’agence d’ailleurs, pour le plus grand plaisir d’Eliott qui détestait de plus en plus les lieux, sa condition de clone et la perte de ses sens, des malheurs qui avaient tous un point commun… Terrigenus.. Mais aurait-il un jour l’audace de leur fausser compagnie ? Il l’ignorait pour l’heure...

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  • Message par Invité 11.11.19 1:01
Wake me up when it's all over
ft. Eliott & Logan
23.10.2019

Tôt, beaucoup trop tôt. Un léger filet fantomatique se baladait sur les rues et ruelles de la ville. Les premiers rayons du Soleil peinait à se frayer un chemin, tentant frénétiquement de renvoyer ce brouillard matinal dans les méandres de l'oubli. Ce n'était pas une heure pour sortir, ni-même pour se balader dans Central Park d'ailleurs, mais Logan s'y trouvait quand même. Les mains dans les poches, une écharpe entourant sa gorge, enveloppé de son long manteau noir. Une matinée d'automne comme il les haïssait. L'irlandais détestait cette période de l'année. L'approche de Halloween couplée à ce froid qu'il avait bien du mal à supporter. Et il ne parlait pas de l'hiver...

Alors quoi ? Pourquoi ce rejet de la fête des morts ? Qu'avait-il à lui reprocher à celle-ci ? Une phobie maladive des clowns. Rien que ça ! Il pouvait remercier Stephen King pour leur recrudescence inévitable... Une bien cruelle situation où la blondasse allait s'arracher les cheveux pour ne pas paniquer face à ces créatures de foires. Une coulrophobie dont il se serait bien passé, mais que pouvait-il y faire ? Si ce n'est détourner le regard et accélérer l'allure. Inutile de le nier ! Il n'était pas du tout prêt à avoir des enfants, tout ça pour éviter ce genre d'individus à leurs anniversaires. Il n'avait que huit jours à attendre, et son cauchemar prendrait fin. Huit jours où le docteur Edwards allait continuer ses longues séances de relaxation avant et après le travail.

Mais à cette heure où le commun des mortels finissait sa nuit, le psychologue arpentait un sentier gorgé de feuilles multicolores. Jaunes, orangées, rouges pour certaines, il jubilait en son fort intérieur. De ne pas avoir à se rendre à l'Agence pour l'instant. Car il avait à faire. Un patient, un ami, une âme égarée qui avait sollicité ses services médicaux et qui avait été un cas particulier. Un clone, tout bonnement. Et bien dites donc ! Ce suspens insoutenable pour ce type d'individu ! N'importe qui de Terrigenus se foutrait de sa condition. Sauf qu'il s'agissait de ce vieil Eliott. Et qu'il savait qu'il n'était qu'une copie.

Logan s'en souvenait comme si c'était hier, de tout ce qu'il avait dû faire pour lui, pour qu'il accède à une vie loin de la normale malgré son handicap. Cette foutue vue qui refusait de lui obéir. Cette hypersensibilité qu'il avait développé en contrepartie. Pourquoi lui avait-ont donné l'info sur ce qu'il était vraiment ? À ne rien y comprendre. Encore une expérience dont il ne saura jamais rien. Quand bien même un agent Terrigeni se serait donné la peine de l'en informer en temps utile, l’irlandais n'aurait rien pu faire pour l'éviter. Et avec sa relation ambiguë avec Anabel depuis peu, il préférait se la jouer discret.

• Bonjour Eliott.

Il n'avait même pas essayé de le surprendre. Car qui à part ce type aurait pu le rejoindre aussi tôt dans la matinée ? Il souriait à cet aveugle, qui profitait des caresses incessantes de son chien que Logan lui-même lui avait procuré. Prenant place à ses côtés, il prit soin de ne pas trop monopoliser son espace vital. Une règle que le psychologue n'enfreignait jamais... sauf avec Anabel. Encore une fois, son souvenir fugace lui revint en mémoire. Le pourquoi du comment il avait osé ne serait-ce qu'un instant lui proposer de la garder à ses côtés, peu importe le prix à payer.

• Ça m'fait plaisir de t'voir. J'commençais à m'demander c'que tu devenais !

Toujours ce langage familier. Bon nombre de gens de sa profession pointait du doigt cette particularité. Mais lui s'en foutait pas mal. Il se fondait dans la masse, jouait le jeu de ses patients et plus encore. Il savait que se prendre pour l'un de ces connards arrogants n'amenait rien de bon. Il se tourna vers son ami et le dévisagea un court instant, sentant ses pensées s'envoler une fois encore vers la demoiselle exotique qu'il adulait tant...
© Eurydyce
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