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(anatema) ❖ you've got that power over me.

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  • Message par Anatema Natkom-Taimon 31.07.19 18:11
dossier n#002 | ANATEMA NATKOM-TAIMON
Everything I hold dear resides in those eyes, You've got that power over me. The only one I know, the only one on my mind, You've got that power over me.

PASSEPORT
informations personnelles

nom : natkom-taimon. prénoms : anatema. sexe : féminin. née en : juillet mille neuf cent quatre-vingt quatorze. sur : l'île. nationalité : aucune. taille : un mètre soixante-cinq. emploi : concourante, guerrière parfois guérisseuse, et même parfois, dans les bons jours, enseignante pour les ados qui ont le même don qu'elle. clan : natkom'kru orientation : bisexuelle. situation : en couple. clone : AN104-T01. aptitude : chronokinésie. niveau : expert. talent particulier : senescence - manipulation de l'effet du temps sur une personne ou un objet, accélérer ou ralentir l'évolution de la matière. side-effect : temporalité altérée - ne pas être capable d'être en phase avec le temps qui passe, n'avoir aucune notion du temps. privation ponctuelle - perte de contrôle éphémère et soudaine du don. groupe : delta, intrépides. ressemblance : marie avgeropoulos. crédits : sassylover. playlist : underco'
COMPORTEMENT DU SUJET
ENQUÊTE
1. Enfant, tu étais plutôt…
[] celui qui courait et sautait partout dans tous les sens.
[] celui qui passait du temps à dessiner, à inventer des histoires.
[x] celui qui faisait ce qu’il fallait faire, toujours.
[] celui avec la tête souvent dans les nuages.
2. Dans ta bande d’amis, tu es…
[x] le joyeux luron, celui qui fait toujours rire la galerie.
[] l'organisateur, celui qui prend les choses en charge.
[] l’épaule sur laquelle pleurer, on peut te faire confiance, tu seras toujours là.
[] la voix de la raison, celui qui donne facilement des conseils.
3. Un obstacle se met en travers de ta route, immédiatement tu…
[] fais demi-tour. Tu t’en doutais, c’est toujours comme ça !
[x] t’enflammes. Les défis, toi c’est ta deuxième passion.
[] te mets à douter, avant de peser le pour et le contre.
[] t’éparpilles un peu, tu sais pas trop par où commencer.
4. Devant le dernier épisode de Lost, toi tu…
[x] réfléchis. T’es pas tout à fait sûre d’avoir compris la fin, en fait.
[] applaudis. Fallait y penser, ils l’ont fait !
[] pleures. C’était super émouvant, fallait que tu craques.
[] t’énerves tout seul. Sérieusement, ils se prennent pour qui ?
5. On t'annonce qu'il va y avoir du retard sur ton programme, tu…
[] t’assois sagement quelque part en attendant la suite des événements.
[x] râles, t’avais tout prévu et ça va encore changer tous tes plans !
[] fonces demander des explications. Ils vont pas s’en tirer comme ça !
[] en profites pour aller voir un proche et lui faire la conversation.
6. Au premier abord, tu es plutôt…
[x] froid. Il te faut un certain temps pour apprivoiser les gens, mais ça viendra.
[] souriant. Très extraverti, tu sais te faire des amis, et surtout les garder.
[] captivé. Tu aimes les gens, tu n’as aucune difficulté à t’intéresser à eux.
[] sympathique. En fait, tu restes toi-même en toutes circonstances, de toute façon.
7. Deux jours après ton arrivé quelque part, tu as…
[] vérifié que tout le monde allait bien ; depuis, tu laisses les autres faire.
[] pété un câble ; maintenant tu cherches une solution pour partir au plus vite.
[x] déjà été visité les environs ; t’as même trouvé à manger mais ça tu le diras à personne.
[] enterré les corps, et sombré dans une dépression. Tu n’y crois déjà plus.
8. Sur l’île, quand une nouvelle journée débute, tu sais que tu vas…
[] dormir. bronzer sur la plage. on verra si au bout d’un moment, il me reste du temps pour faire quelque chose.
[] continuer à explorer l'île, on est jamais aussi bien reseigné que par soi-même.
[] rendre visite à mes voisins pour voir si tout va bien.
[x] aller chasser, puiser de l’eau et sans doute récolter de la nourriture.

DéDUCTIONS
téméraire impulsive agile agressive perfectionniste franche solidaire déterminée loyale persévérante instinctive combative méfiante sensible curieuse
OBSERVATIONS
#01 regrets : la pire chose que tu aies faite c'est de survivre alors qu'eux sont morts. de survivre à cette catastrophe que fut l'accident de tes parents et de tes jeunes sœurs et d'en avoir réchappé. tu aurais donné ta vie pour n'importe laquelle d'entre eux. eyla et sa petite bouille friponne toujours prête à aider au village. nolah, celle qui était douée dans tout ce qu'elle entreprenait. ils auraient tellement mérité de vivre... tu as pleuré, hurlé même, sur les cadavres de tes frères et soeurs. pendant combien de temps tu ne sais plus. blessée, toi aussi, c'est ton grand frère qui t'a finalement ramenée chez vous.
#02 famille : ta famille. elle était tout pour toi. avant. plus d'un an déjà et tu n'arrives pas à oublier le regard de ton père, les sourire de ta plus jeune sœur et la voix de ta mère. ils étaient ton monde. ils étaient tout. et ils ont disparu. ils t'apportaient tellement. te guidaient, te traduisaient le monde, à toi, l'étrange, celle qu'on regarde souvent de travers. maintenant tu te sens perdue. tu es complètement déboussolée, incapable de traduire le monde qui t'entoure par toi-même, incapable de retrouver une place dans ce nouveau village. alors tu fais ce que tu as toujours fait de mieux. tu t'entraînes, tu te bats, tu obéis aux ordres qu'on te donne, tu noies ton chagrin dans des actions physiques et tu poursuis ton apprentissage chez le guérisseur de la tribu.
#03 foks : tu étais très dépendante de ta famille, mais de ton grand frère surtout, foks. il est le seul à pouvoir t'empêcher de faire preuve de comportements imprévisibles, explosifs et impulsifs, retenir les émotions qui t'assaillent sans retenue. tu es telle que tu es, et tu n'as plus que lui pour t'aider à te normaliser. tu as tellement de difficultés à gérer tes émotions et principalement ta colère. tes émotions sont mal dosées et excessives. ta mauvaise humeur l'emporte fréquemment sur ta joie autrefois omniprésente. et tu as énormément de mal à maîtriser l'expression de la rage qui boue en toi ou cette colère intense, violente et souvent inappropriée qui frémit sous ta peau à la moindre contrariété. cela mène à des relations avec les autres souvent précaires, instables et potentiellement conflictuelles. c'est à cause de ton attitude face aux autres, dans ta relation avec les autres. a cause de ton incapacité à voir le monde comme le voient les autres. tu alternes entre l'idéalisation et la dévalorisation excessives de ces autres et de toi-même. et tu ne sais jamais sur quel pied danser. pas que tu n'aimes pas ces autres, ce n'est pas ça. mais tu ne sais jamais à quoi t'attendre, tu ne parviens pas à intégrer les codes sociaux : quel comportement adopter dans quelle situation, quelle remarque est négative ou positive, quel mot est vexant ou ne l'est pas. tu ne sais pas...
#04 tribu : tu ne quittera jamais ta tribu. tu leur voues une loyauté sans faille à eux, à ta famille, à ceux qui t'ont vu grandir, ceux qui te comprennent, ce qui savent qui tu es, et qui t'acceptent telle que tu es.
#05 craintes : des angoisses? tu en as tellement, chaque jour, chaque minute, tu crains de comprendre quelque chose de travers et de suréagir. tu crains de blesser quelqu'un avec tes mots maladroits. tu crains tout et tout le monde, sans arrêt. une phobie? l'eau. c'est un comble pour quelqu'un qui a longtemps vécu au bord de la mer. mais c'est la vérité. tu as beau savoir nager, si l'eau t'arrive au dessus des hanches tu perds tes moyens et tu paniques. c'est aussi pour ça que tu n'as jamais pris part aux activités nautiques des membres de ton village. quand aux problèmes de santé, ta manière d'appréhender le monde en est-elle un? si oui, et bien il y a ça. cette espèce de voile qui t'empêche de voir les choses comme tout le monde. cette incapacité à voir chez les gens si ce qu'ils disent est vrai, ou non, ou si c'est de l'humour. cette totale incompréhension des codes sociaux. que veux-tu, personne n'est parfait.
#06 intertribalité : tant qu'on ne s'en prend pas à tes proches, à ta tribu, ou à toi, tu n'as rien à penser des autres. t'as même ta famille maternelle qu'habite en grande partie dans le sud. tu ne comprends pas assez le monde pour saisir toutes les nuances de la politique. tout ce que tu sais c'est que parfois on te demande d'en affronter certains, mais il s'agit de tournois, alors il n'y a rien d'autre à comprendre. toi tu ne dis rien. tu te tais. tu n'as pas à y penser. tu obéis. c'est ta loyauté envers ta tribu qui te guide. tu leur fais confiance. tu les laisses te guider, sans vraiment y réfléchir, trop perdue dans ton deuil dont tu ne vois pas la fin.
#07 devise : nau ste god tam wan kom ai op - maintenant est un bon moment pour que la mort vienne à moi. telle est ta devise. ce sont les premiers mots que tu prononces chaque jour. tu es préparée à mourir à tout instant. faisant preuve de témérité à chaque instant de ta vie. ne craignant pas ce qui pourrait t'arriver. et cette facette de toi-même a été renforcée par l'accident qui a décimé ta famille. et tu serres les dents.
#08 humour : tu dis les choses avec franchise, comme elles te viennent, sans filtre, et sans doute de manière un peu bourrue, parce que tu ne sais pas faire autrement. le mensonge tu peux oublier. si tu dis quelque chose il s'agit de la vérité. tu ne sais pas mentir. c'est sûrement parce que tu ne sais pas faire la différence entre le premier et le second degré. les subtilités de la langue qui permettent de créer des nuances dans les propos te sont étrangères. ce qui fait d'ailleurs que tu n'as pour ainsi dire aucun sens de l'humour. tout est toujours interprété à la lettre, et cela provoque chez toi des changements rapides et imprévisibles de l'humeur.
#09 humeur : parlons-en. elle fluctue entre tristesse, ennui, colère, révolte, irritabilité, anxiété, exaltation, euphorie et abattement, et ce sans même que tu puisses en expliquer la raison. un rien provoque un changement, un soupir sur ta droite, un rire sur ta gauche et un bruit de pas derrière toi. tout et rien à la fois. tu ne sais pas. tu es réellement instable. et à cause de ça, tu dépends énormément des quelques personnes qui te sont proches, car elle te guident et te traduisent le monde.
#10 activités : c'est principalement le rôle de ton grand frère. c'est lui qui a trouvé comment canaliser une partie de la rage qui gronde au creux de ton ventre. il t'a envoyée sur un terrain d'entraînement. ta persévérance et ton goût de la perfection ont fait de toi une guerrière extraordinaire qui ne recule devant rien. tu fais preuve d'une grande agressivité au combat qui couplée à l'agilité que te permet ta petite silhouette élancée font de toi une adversaire redoutable. mais il a trouvé une autre activité ton grand frère, pour tes moments les plus calmes : il t'a envoyée chez le guérisseur du village, toi qui connaissais déjà toutes les algues du bord de mer, tous les coraux, tu as appris les plantes et des techniques de soin rudimentaires. juste assez pour permettre à quelqu'un de survivre en attendant un véritable guérisseur. à présent tu te débrouilles plutôt bien. et tu en apprends tous les jours davantage. il faut dire que tu ne fais pas grand chose d'autre. te battre et apprendre. tu ne sais rien faire d'autre. mais tu es déterminée à faire ces choses-là à la perfection.
#11 skai'kru : tu n'as pas véritablement d'opinion au sujet de ceux qui viennent du ciel. ils n'existaient pas. maintenant ils sont là. qu'y a-t-il à dire de plus ? qui es-tu pour décréter s'ils ont ou non le droit de vivre ? ils sont là. tant qu'il n'attaquent pas ton village, tu n'as rien à penser à leur sujet. et même si au départ ils ont fait des victimes lors de votre petite guerre, combien en ont fait les tiens dans leurs rangs? tu entretiens avec ceux que tu croises des relations aussi cordiales que tu en entretiendrais avec un autre amazone. certains sont même tes amis, malgré ton caractère peu avenant. ils sont descendus de leur ciel. à tes yeux, ils ont tout autant leur place sur l'île. ils ont simplement besoin de trouver leur place.

.jacks est caché derrière l'écran. Hello! Moi c'est .jacks, et si vous étiez sur TI ou TI², vous devez certainement me connaître sous une multitude de noms. (alys, hilary, charlie-joy, lou-ann, endreya, lux-ivory, tristen, naÿko, anatema et p't'êre encore d'autres) Sinan, beh j'vais avoir vingt-sept ans sous peu. J'me situe à paris, la majeure partie du temps, sinon sans doute chez lizzou. En ce moment j'fais une école de développement informatique. J'aime... TI? depuis l'début, depuis toujours, TI un jour TI toujours, TI c'est la vie. Sinan j'aime aussi le vert émeraude, le chocolat et pis les cacahuètes sucrées-salées. Parce que le sucré-salé c'est la vie! Puis si j'me retrouve ici aujourd'hui, beh c'parce que...TI c'est la vie! ouais je sais j'l'ai déjà dit xD

Anatema Natkom-Taimon
the amazons  (intrépides)

the amazons
(intrépides)

Anatema Natkom-Taimon
messages : 102
peuple/position : δ DELTA (intrépide)
personnalité : harmony
aptitude : chronokinésie
statut civil : célibataire
occupation : guerrière, guérisseuse, enseignante.
clone : A707-T02 - Anabel Kovacs
niveau : niveau 4 : expert
né.e le : 10/08/1992
life
skill
ship

observations
affiliations:
else

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  • Message par AN104-T01 31.07.19 18:18
dossier n#004 | AN104-T01 : ANABEL KOVACS
So we'll hide away and never tell. You decide if darkness knows you well. That lesson of love, all that it was, and I need you to see You've got that power over me.
matricule : AN104-T01. nom de l'original : natkom-taimon. prénom de l'original : anatema. âge cellulaire : 25 ans. date de création : deux mille dix-neuf. degrés de ressemblance : 62% (emma watson). niveau de conscience : 50%. emploi : livreuse de pizza. taux d'intégration : 36%. aptitude : ubiquité. talents particuliers : spatio-chronokinesis manipulation de l'espace temps : être capable de se déplacer dans le temps et l'espace à volonté + meta-téléportation être capable de téléporter n'importe quoi, n'importe où (dans les limites des endroits visités ou aperçus), même à l'intérieur d'une personne, voire à contrôler un corps pendant un bref instant, mais également importer ou exporter des concepts (souvenirs, pensée) et leur donner forme. side-effect : réalité altérée perte de la notion de ce qui est réel ou virtuel, être incapable de savoir si on se trouve dans son espace-temps d'origine + privation ponctuelle - perte de contrôle éphémère et soudaine du don.
résumé de l'expérience
notes et observations concernant le sujet : AN104-T01
les différences
nom attribué + anabel kovacs
physique + le sujet AN104-T01 est physiquement assez éloigné du modèle. néanmoins, ce nouveau physique aux traits plus doux sera préférable en milieu urbain.
modèle + une confusion dans les photographies associées à l'échantillon d'adn a provoqué une différence notable. il semblerait que le sujet porte les traits de sa grande soeur décédée il y a quelques années. le trouble et la crise d'angoisse subits par le sujet sont compréhensibles.
aptitude + toujours à cause de cette confusion d'échantillon, l'adn du sujet à été mélangé à celui d'une autre de ses sœurs vivant sur hydra, ainsi son don a été altéré.
comportement + le sujet AN104-T01, bien que toujours agressif, semble toutefois plus calme et disposé à écouter que le sujet original.
/!\ attention, le sujet a hérité des troubles de son modèle
trouble de la personnalité limite (borderline) +
1. comportements imprévisibles, explosifs et impulsifs;
2. relations interpersonnelles précaires, instables et potentiellement conflictuelles;
3. instabilité au niveau des attitudes, dans sa relation avec les autres. alternance entre l'idéalisation et la dévalorisation excessive de l'autre;
4. changements rapides et imprévisibles de l'humeur, laquelle fluctue entre tristesse, ennui, colère, révolte, irritabilité, anxiété, exaltation et abattement;
5. difficulté à gérer ses émotions et principalement la colère. les émotions sont mal dosées et excessives. mauvaise humeur fréquente.

AN104-T01
the experiments  (clones)

the experiments
(clones)

AN104-T01
messages : 52
peuple/position : γ GAMMA ( clone )
personnalité : harmony
aptitude : ubiquité
statut civil : célibataire
occupation : livreuse de pizza
clone : anatema natkom-taimon (+ ashylld)
niveau : niveau 5 : légendaire
né.e le : 10/08/1992
life
skill
ship

observations
affiliations:
else

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  • Message par Anatema Natkom-Taimon 31.07.19 18:19
dossier n#000 | NOTES & OBSERVATIONS
Remember the lake in the moonlight? Remember you shivered and shone? I'll never forget what you looked like On that night. You've got that power over me.

L'HISTOIRE DE MA VIE
enfance - elle était belle ta famille. elle était tendre ta famille. elle était heureuse ta famille. elle était mixte aussi. a moitié protectrice et posée comme la mer lors d'un jour au ciel bleu, à moitié intrépide et furibonde comme le volcan avant qu'il ne s'endorme. et toi, tu étais comme elle, à la fois calme et colérique. c'est ta famille qui t'a faite, qui t'a influencée, qui t'a forgée. c'est elle qui t'a donné forme, qui t'a enrichie jour après jour. ta famille c'était ta vie. et ta tribu est ton monde. un monde de joie et de sourire. un monde d'affection et d'amour. un monde qui t'apaisait, toi la petite fille étrange souvent en colère, trop souvent. on n'a pas remarqué tout de suite que tu n'étais pas comme les autres. on t'a prise pour une enfant difficile pendant longtemps. une enfant colérique et boudeuse, une enfant capricieuse. "une vraie petite intrépide! comme sa mère..." lançait ton père pour agacer gentiment celle qui t'avait mise au monde. puis on a fini par comprendre que c'était plus profond que ça. on a fini par comprendre que ce n'était pas vraiment ta faute. on a fini par comprendre que tu n'appréhendais pas le monde comme les autres. neuf ans - tu semblais avoir un don pour la nature. tu connaissais le nom de toutes les fleurs, toutes les algues qui longeaient la côte. alors c'est assez naturellement qu'on t'a placée sous la tutelle d'un guérisseur, qui t'a appris à associer le nom et la forme des plantes à leur vertu. il t'a appris les doses à assimiler. et peu à peu son apprentissage s'est aussi tourné vers des techniques plus approfondies, des manipulations de blessures. ça te dégoûtait autant que ça te passionnait. l'odeur était à vomir. mais la vue du sang noir qui s'épenchait sur la table avait pour toi un petit quelque chose de rassurant, étonnant non? dix ans - tu étais cette petite fille susceptible qui ne comprenait pas le second degré. cette petite fille qui se mettait dans une colère noire à la moindre remarque. cette petite fille impossible à apaiser, que seule la voix de son grand frère qui lui avait parlé depuis qu'elle était dans le ventre de sa mère parvenait à calmer. foks. il est devenu ton interprète. celui qui t'aide à comprendre ce qui se passe autour de toi. celui qui tente de t'aider à comprendre mieux le monde. celui qui tente de t'expliquer les choses. il a tenté bien des choses pour te faire percevoir votre environnement à sa manière. mais ce n'était pas toujours facile. et tu n'as pas toujours réussi. pour toi le monde plein de couleurs réveille tant d'émotions que tu as du mal à toutes les comprendre et les canaliser. noha, ta petite soeur, a tenté de t'apprendre l'humour du haut de ses huit ans. sans jamais y parvenir. ashylld, ta plus jeune sœur, il avait pas besoin de faire grand chose. un sourire de sa part suffisait à te faire baisser la garde, à calmer un tant soit peu ta colère, et même à te faire sourire. si foks te montrait le chemin, ashylld, elle, était le soleil de tes jours. celle dont le sourire suffisait. douze ans - un cri perçant résonne dans le village. puis d'autres plus aigus encore. foks arrive. c'est lui qui s'interpose. il t'attrape par derrière et te serre contre lui. ses bras t'immobilisent. et tu rugis de plus belle. il t'attires à l'écart. sermon.
noire, ta colère.
noir profond qui envahit ta chair.
tu serres les dents. oh oui, sombre colère. vous êtes loin à présent. mais ta colère gronde encore. elle bout. elle danse dans ses veines.
ô, violence pourpre qui valse dans ton corps.
ô, violence pourpre qui voile ton regard d'une teinte sanguine.
le goût du sang est sur ta langue.
serrées, tes dents. serrés, tes poings. relâchée. ton frère t'ordonne de taper dans ce sac de farine. tu ne te fais pas prier. il ne faut pas deux secondes pour que tu déverses ta rage brune sur ce sac beigeâtre. c'est ce jour-là qu'a eu lieu ton premier entraînement. après l'épisode du sac de farine, ta colère un peu atténuée. ton frère t'as traînée par le col jusqu'au terrain d'entraînement. "qu'elle se défoule!" qu'il a lancé à ceux qui étaient présents. ils ont du se marrer. toi un peu moins. tu as lancé tes poings contre la mâchoire du premier qui s'est approché. et du haut de tes douze ans, tu l'as fait reculer d'un pas, le sourcil levé. intrigué. tu en as pris des coups ensuite. mais tu t'es relevée. encore et encore. jusqu'à tomber chaos. on t'a ramenée chez toi, encore inconsciente. et le lendemain tu y es retournée, et tu en as redemandé. encore. encore. et encore. jusqu'à ne plus tenir debout. le premier jour avait été un test. et tu l'avais réussi avec succès. ne jamais abandonner.
dix-huit ans - la fonte des neiges est arrivée. et avec elle, son lot de réjouissances. ça fait trois ans maintenant que tu prends part aux combats organisés dans les arènes du village. trois ans. trois combats. c'est ton objectif. perdre ou gagner peu importe. ce qui compte c'est de finir ces trois combats. tu prends des coups. tu en donnes. elle monte ta colère. noire. celle qui te guide et te donne ta persévérance. ce brouillard pourpre de la violence qui voile ton regard et qui donne à la scène une lueur surréelle. sanguine. elle tombe à point. elle se heurte aux dents blanches qui luisent sur le sourire de ton premier adversaire, celui qui va te sous-estimer. le premier te sous-estime toujours. t'as l'air de rien. t'es pas bien grande, plutôt fine, et pas bien musclée. mais t'es rapide, gamine. ouais, t'es rapide. et tu frappes là où ça fait mal. avec la précision de ton entraînement. avec la force de la rage écarlate qui t'accompagne. les combats se fondent les uns aux autres. la journée devient floue, trop courte et infinie. bilan du jour : deux victoires et une défaite. pas si mal pour une gamine. ashylld a disparu.
ashylld.
disparue.
le soleil s'est éteint. le jour laisse place à la nuit.
bleu.
bleu, tout est bleu.
bleu délavé, comme ces larmes qui n'ont pas coulé.
bleu.
tout s'effrite.
tout se délite.
une partie de ton monde s'effondre. ton soleil disparait. un grand vide s'empare de ton cœur gelé. tu ne ressens rien. ou plutôt si. froid. si froid. une larme. une larme argenté qui dégringole le long de ta joue sale. tu n'étais pas là et elle n'est plus là. tu l'as laissée hors de vue quelques heures. elle profitait du spectacle des courses de radeaux. son sourire. envolé. son regard. effacé. froid. bleu. tout devient fade et sans saveur. tu ne sais pas, anatema, si tu retrouveras un jour ton sourire qui s'est envolé avec ashylld.
vingt et un ans -tu as mal. la branche qui a heurté ton épaule a fait des dégâts. et ta chute aussi. rien de vital. mais tu as mal. tu as eu de la chance d'être assez loin de cette explosion. soudain, tu réalises. ta famille. des dégâts? encore chancelante tu cours à toute vitesse vers l'endroit où tu les avais laissé quelques minutes plus tôt. mais il est trop tard. tu le sais. tu le sens. la dentelle grise de l'angoisse commence à enserrer ton coeur. ô, appréhension qui t'engourdit. et le rivage apparait. tu approches. pas un bruit. panique. étoffe charbonneuse enveloppante. asphyxiante. accablante. suffocante. la gorge compressée, les voies aériennes obstruées. frayeur bouleversante. épouvante terrifiante. un an. un an que ton deuil a commencé.
deux mois. deux mois avant une nuit complète.
trois minutes. trois minutes où tu t'es absentée.
quatre cadavres. quatre cadavres léchés par la rivière.
cinq cent mètres. cinq cent mètres de distance.
six personnes. six personnes rayées de ta vie.
sept heures. sept heures à hurler dans le sable.
au bord de la rivière, des cadavres décolorés, gonflés. trop tard. il est trop tard. tu aurais du être avec eux. mais il est trop tard. souffle court. tes yeux volent d'une personne à une autre. ils vont arriver. sueur perlée. tu scrutes chaque mouvement qui puisse être fait. ils vont arriver. poitrine écrasée. tu ne peux plus respirer. tu ne peux plus te calmer. tournis. consternée. ils n'arriveront plus. ils ne viendront plus. ils sont là. étendus. raides. un cri. un hurlement. une plainte. désespoir assourdissant. un cri à peine humain. un cri rejoint par celui du loup à tes genoux. un cri qui sort de ta gorge et qui t'arrache les entrailles. un cri qui fend le cœur. un cri qui déchire l'obscurité de la nuit qui bientôt s'en ira. un cri qui met un terme à ta vie.
noir.
ténèbres.
vide.
néant.
flou.
tout est flou.
tout est noir.
tout disparaît.
il n'y a plus rien autour de toi. plus rien n'existe que cette déchiqueture dans tes entrailles. c'est ton monde tout entier qui vient de s'ouvrir sous tes pieds. l'air que tu respires ne t'oxygènes plus. la terre que tu foules n'existe plus. les sons qui t'entourent ne te parviennent plus. tu n'as plus qu'une odeur, celle que tu ne sentiras plus. ton foyer. tu tombes. tu t'effondres. terrassée par ta douleur. une douleur bien physique. écorchée vive sur la rive. écartelée. déchiquetée. suppliciée. plus personne, et tu ne vois rien. tu n'entends rien. tu ne ressens plus rien. rien que cette déchirure dans ton cœur. rien que cette peine incommensurable qui remue dans ton ventre. mais tu n'entends toujours pas. tu as sombré. petite fille anéantie. petite fille est finie. tu t'es écroulée et tu es restée là sur le sol à trembler. mal. tu as mal. incapable de faire un mouvement. douleur, déchirure, et tu sanglotes. tu gémis, te lamentes. la seule pensée qui tourne dans ta tête est sinistre, lugubre, morbide. tu la chasses, mais elle revient. tu l'extermines, mais elle ressuscite. contrairement au corps sans vie de ta mère que tu serres contre ton corps. elle qui reste raide. morte.
longtemps tu es restée. sans comprendre ce qui se passait autour de toi. ton frère a fini par vous trouver, te ramener. tu n'es plus sur la plage. on t'a arrachée à ta famille décimée. on t'as emmenée dans cet endroit qui ne te parait pas familier. tu restes là. tu ne dis plus rien. tu accordes à peine un regard. un hochement de tête distrait au guérisseur qui a pris soin de tes blessures. rien. plus aucune émotion. rien que ce vide. ce gouffre béant qui tente de panser la douleur. tes yeux sont secs. ils fixent le vide. là où devraient se trouver ta famille. mais il n'y a plus rien.
après quelques jours tu réintègres votre habitation que tu partages désormais avec ton frère. vide, tout semble si vide. et tu ne sais pas. tu ne sais plus rien. ton monde. celui que tu connaissais, celui qui t'était familier. il n'existe plus.
vingt-deux ans - skaikru. c'est le nom qu'on donne à ceux qui sont arrivés du ciel. ceux qui se sont écrasés de part et d'autre de l'île. ça fait deux jours que tu les observes, astor, ton loup, ton meilleur ami, prostré dans un buisson au pied de ton arbre. ils sont désorganisés. pas comme vous. ils ne savent pas où donner de la tête. et à ton retour, tu racontes à ceux qui t'ont envoyée. ce que tu as vu. ce que tu as entendu, ce que tu n'as pas forcément compris. tu en enlèveras deux par la suite. c'était un ordre direct. tu ne désobéis pas à un ordre direct. jamais. sauf en cas de colère. noire, la colère. mais ce n'est pas que tu ne veux pas obéir, c'est que tu n'entends plus. ces derniers temps tu es plus calme. alors tu obéis aux ordres qui te sont donnés. tu ne bronches pas. tu fais ce qu'on te dit. tu ne comprends pas pourquoi ces enlèvements. tu ne comprends pas pourquoi on s'en prend aux nouveaux venus. ils sont loins, ils sont jeunes et ils n'ont rien demandé. ils tentent de survivre dans leur coin. mais tu as reçu tes ordres, et tu les appliques à la lettre.les prévenir. il faut que tu les préviennes. tu as ordre de te battre. oui. tu vas te battre. mais d'abord, tu dois leur dire. les avertir. qu'ils se préparent. ne pas les prendre au dépourvu. arrivée au camp tu entends des éclats de voix. ils sont en ébullition. ils courent et s'organisent. un pâle sourire. soulagement qui secoue ton corps tout entier. tu n'es pas la seule à avoir eu l'idée. quelqu'un les a prévenu. bien. c'est bien. maintenant tu dois retrouver les tiens pour l'affrontement. demi-tour. cours. cours. c'est l'affrontement. près de la rivière. cette rivière qui vous servait de frontière. voilà qu'elle devient votre champ de bataille. et la colère associée aux combats. ce voile pourpre sur ton regard. ça vient de commencer. elle tranche ta lame. elle luit dans les rayons de lumière qui passent entre les feuilles. elle siffle. sonnant le glas des condamnés. ils sont armés eux aussi. skai'kru est armé face à vous.vingt-quatre ans - tu es devenue plus froide, anatema, plus dure aussi. tu as plus de mal à voir les jolies choses qui t'émerveillais autrefois. trop de peines que tu ne parviens pas à oublier, trop de blessures encore à guérir. alors en attendant tu t'occupes comme tu le fais chaque jour, entraînement, apprentissage. oublier le monde extérieur, pour oublier ta douleur.

Anatema Natkom-Taimon
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Anatema Natkom-Taimon
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