(eula) dive deep to the unknown. Ψ

né.e le : 30/04/1992

dossier n#010 | EULÆN-PETYA DELZROV

head shaking, heart racing, thick fear is all around. a wall of darkness you've thrown at me. a life i've left behind. reeling back on this journey, just don't ask why.

PASSEPORT

informations personnelles

nom : delzrov. prénoms : né eullaly-petya, aujourd'hui dit eulæn. sexe : transgenre. né(e) le : vingt-neuf février 1992, avec sa vraie jumelle charlie. à : pernik, en bulgarie de l'ouest. nationalité : bulgaro-américain. taille : un mètre soixante-treize. emploi : agent de surveillance et d'étude des clones en activité. rôle : employé terrigeni depuis deux ans. orientation : autosexuel/flexisexuel. situation : ambivalent. clone : non. aptitude : aucune. talent particulier : don de manipulation, techniques accrues de tromperie et d'influence. groupe : theta (new-yorkais). ressemblance : dane deehan. crédits : kidd, amor fati. playlist : dirty south ft. fmlybnd - the unknown.

COMPORTEMENT DU SUJET

ENQUÊTE
1. Enfant, tu étais plutôt…
[] celui qui courait et sautait partout dans tous les sens.
[] celui qui passait du temps à dessiner, à inventer des histoires.
[] celui qui faisait ce qu’il fallait faire, toujours.
[✓] celui avec la tête souvent dans les nuages. 2. Dans ta bande d’amis, tu es…
[] le joyeux luron, celui qui fait toujours rire la galerie.
[✓] l'organisateur, celui qui prend les choses en charge.
[] l’épaule sur laquelle pleurer, on peut te faire confiance, tu seras toujours là.
[] la voix de la raison, celui qui donne facilement des conseils.
3. Un obstacle se met en travers de ta route, immédiatement tu…
[] fais demi-tour. Tu t’en doutais, c’est toujours comme ça !
[✓] t’enflammes. Les défis, toi c’est ta deuxième passion.
[] te mets à douter, avant de peser le pour et le contre.
[] t’éparpilles un peu, tu sais pas trop par où commencer. 4. Devant le dernier épisode de Lost, toi tu…
[] réfléchis. T’es pas tout à fait sûre d’avoir compris la fin, en fait.
[✓] applaudis. Fallait y penser, ils l’ont fait !
[] pleures. C’était super émouvant, fallait que tu craques.
[] t’énerves tout seul. Sérieusement, ils se prennent pour qui ? 5. On t'annonce qu'il va y avoir du retard sur ton programme, tu…
[] t’assois sagement quelque part en attendant la suite des événements.
[] râles, t’avais tout prévu et ça va encore changer tous tes plans !
[✓] fonces demander des explications. Ils vont pas s’en tirer comme ça !
[] en profites pour aller voir un proche et lui faire la conversation. 6. Au premier abord, tu es plutôt…
[] froid. Il te faut un certain temps pour apprivoiser les gens, mais ça viendra.
[✓] souriant. Très extraverti, tu sais te faire des amis, et surtout les garder.
[] captivé. Tu aimes les gens, tu n’as aucune difficulté à t’intéresser à eux.
[] sympathique. En fait, tu restes toi-même en toutes circonstances, de toute façon. 7. Deux jours après ton arrivé quelque part, tu as…
[] vérifié que tout le monde allait bien ; depuis, tu laisses les autres faire.
[] pété un câble ; maintenant tu cherches une solution pour partir au plus vite.
[] déjà été visité les environs ; t’as même trouvé à manger mais ça tu le diras à personne.
[✓] enterré les corps, et sombré dans une dépression. Tu n’y crois déjà plus.8. Sur l’île, quand une nouvelle journée débute, tu sais que tu vas…
[] dormir. bronzer sur la plage. on verra si au bout d’un moment, il me reste du temps pour faire quelque chose.
[✓] continuer à explorer l'île, on est jamais aussi bien renseigné que par soi-même.
[] rendre visite à mes voisins pour voir si tout va bien.
[] aller chasser, puiser de l’eau et sans doute récolter de la nourriture.
DéDUCTIONS
possessif ▿ caractériel ▿ perfectionniste ▿ timoré ▿ sceptique ▿ déraisonné ▿ ambitieux ▿ sournois ▿ trompeur

OBSERVATIONS

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LIZZOU est caché derrière l'écran. hello (eula) dive deep to the unknown. Ψ 2720430568

moi c'est lizzou (ou amélie), j'ai vingt-sept-ans, j'habite en provence, et yeahh we're back on TI bitches, c'est la vie. j'étais là où l'ouverture y'a douze ans et c'est juste trop beau de rejouer lizzie again ! sinan j'fais des rps depuis près de treize ans du coup, j'aime écrire quand j'peux, des longs pavés sans aucun sens (x mais à part ça, j'serai sur le fow tous les jours, donc hésitez pas à me contacter (: and let's have some fun guys ! I love you

né.e le : 30/04/1992

dossier n#010 | NOTES & OBSERVATIONS

thick fear is all around, a wall of darkness you've thrown around me, a life i left behind, reeling back on the unknown.

L'HISTOIRE DE MA VIE
dive deep to the end of all.Ψ il se dit de moi que je suis borné, plus dur que de la pierre. je ne l'ai pas toujours été. désormais, je suis sournois et vil, comme mon père, vaine désillusion d'un paternel qui m'a bien longtemps repoussé. je ne pourrais gagner une famille, pour laquelle mon égocentrisme m'a toujours dépassé. certes, je suis perfectionniste, inébranlable, et terriblement ennuyant, mais les pulsions qui me poussent sont celles de vraies convictions, de mes valeurs, et de mon travail, nouveau sentiment d'appartenance, mon lieu de raison. quand je pense à ce pour quoi je me bats, je vois encore ma mère, cette chimère désabusée que l'on a laissé sous le porche de notre maison bulgare, s'éloignant dans les bras de notre père, amères et forcenés. deux enfants, deux jumelles expatriées, esseulées, détournées de tout et de la vérité. puis, si on savait, que je ne suis plus cette fillette apeurée, timide, réservée, en quête de son identité. j'ai trouvé la vérité en moi, c'est ce qui m'a transformée. commençant très jeune ma transition, à force d'hormones et d'opérations, pour me sentir moi-même, pour me sentir entier. mais entier, je ne le suis pas resté, quand j'ai perdu ma moitié. car je luttais aussi et surtout pour elle, ma sœur de sang. cette vraie jumelle, le reflet charmant de mon miroir brisé d'enfant. quand depuis trop longtemps, on nous a ardemment dépêchés. ma soeur, ma pupille, ma moi au féminin il faut l'avouer. on ne peut pas imaginer, quand on a dans les vingt ans, que ce qui nous a été enseigné, la force de la famille, la douceur, les liens sacrés, quand tout est toujours parti en fumée. ce ne sont que des mensonges, car ça ne conduit qu'à l’abandon et au trépas des illusions bercées. le malheur finit sans cesse par frapper, quand il y a deux ans dans son avion envolé j'ai perdu ma moitié. avec le temps, je n'ai bien retenu qu'une seule leçon : dans toute mon honnêteté, viendra toujours le prix et le bien-fondé de l'hypocrisie proprement manipulée.

Ψ aujourd'hui je suis armé, contre toutes illusions de naïveté, je me dédis corps et âme à travailler pour ce qui m'est compté. sur un point serons-nous d'accord : dans tous ces élans d'ilotisme envers terrigenus et mon boulot acharné, le premier que j'aide, c'est moi-même. le premier que j'élève en créant et en étudiant des cobayes, c'est avant-tout moi et mes dilemmes. oui, je crois en la loyauté, je crois en la servitude lente et dévouée que je porte pour mes empolyeurs, pour ceux qui dans un sens m'ont sauvé, pour ceux qui exploitent les faiblesses en les rendant meilleures, et qui ont cessé de se sentir si abruptement rejetés, pour n'en prendre que les bons côtés. comme je crois en ma dextérité, en ma soif de passion ou d'agressivité, en ce besoin irrationnel qui m'anime, de sans cesse se battre, quitte à être amoché. car je n'aurai pas peur, jamais. non jamais, je ne craindrai les risques intentés. et cette petite voix dans ma tête, qui murmure entre mes pâles effrois, elle me rappelle qu'il y a une limite, entre le bien et le mal, et que c'est à nous de la fixer. qu'il y a un contrôle à avoir, pour en abîme se préserver ; mais où est-elle donc, cette frontière ? quand moi en une seconde, je passe d'un extrême à l'autre. en un claquement de doigts, sans déraison aucune, je perds mon sang-froid. quand le jour j'obéis, peu importe la violence de nos expériences. et la nuit malgré moi, je m'enlise dans la culpabilité sans dépit. alors, je lutte pour rester le soldat de mes propres envies. sans vergogne, j'interroge mon allégeance, puis je dépéris, de cauchemars qui hantent mes nuits. quand au fond, je suis le maître de mes propres conflits. quand je me disperse, et je suis la source de mes propres émois. quand je repense à ma chère sœur, que j'ai voulu ramener, recréer, et à la lâcheté de mon père qui si frivolement se tait. fervente rancune, pulsions d'amertume, qui bruissent dans les veines, tel qu'on frappe l'enclume. quand je sonde mes lamentations profondes et que mon corps tout entier, déjà en apparence si peu robuste, n'attend en fait qu'ardemment violence, douleur et perdition. intention futile, de pouvoir parfois aller moins droit. donc, je peux faillir, même si je ne le montre pas. je peux bien tricher et désobéir, tant que ça ne se sait pas. car je reste le soldat de mes propres ennuis, tant que je suis le maître de mes propres hérésies.