THE PLOT ▿ conférence de presse.
(#) THE PLOT ▿ conférence de presse.
diffusion of knowledge is the only guardian of true liberty.
« qu'avez-vous ressenti au moment du crash ? » - rescapés
« comment avez-vous pu survivre sur cette île ? »- rescapés
« savez-vous où se trouve cette fameuse île ? » - tous
« depuis combien de temps habitiez-vous cette île ? » -amaz'
« comment vivez-vous le retour à new-york ? » - rescapés
« quels ressentis face à la découverte du monde ? » - amaz'
« savez-vous ce qui a causé le crash ? » - rescapés
« pensez-vous qu'il y ait d'autres survivants ? » - tous
les questions sont nombreuses, les journalistes se coupent la parole, les crayons griffonnent de rapides notes, et les rescapés font face à cette horde déchaînée avec tout le sang-froid dont ils peuvent faire preuve. mais attention, car terrigenus surveille les réponses apportées par les sauvés, et certaines choses doivent rester secrètes.
nous vous remercions d'avance d'écrire si possible des
The Island
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(#) Re: THE PLOT ▿ conférence de presse.
Sous le feu des projecteurs
09.2019
• Putain ! Quelle merde !
Chérie, ne sois pas grossière. Tels furent les paroles insipides de la femme qui se prétendait être sa "mère". Cette sale vipère qui prenait un malin plaisir à rendre Nika présentable pour les journalistes. En trois mots ? Rien à carrer. La brune ne voulait pas avoir à faire à eux et pour cause ! Elle n'était pas capable d'aligner deux mots sans en envoyer chier un dans les dix secondes. Et à son grand malheur, Clayton ne serait pas de la partie. Détail qui rendait la vieille un peu trop enjouée à son goût.
• C'est bon t'as fini ?
Dix-sept heures quarante trois. Un soupir, un regard au ciel. Un non de la tête comme si Veronika avait fait une connerie d'adolescente. Et les deux femmes quittèrent le parking de l'université NYU afin de rejoindre l'amphithéâtre prévu à cet effet. Une sombre blague idiote de la part du gouvernement ? Comme si le Monde en avait quelque chose à foutre du crash. Qu'on se le dise bien : la détective n'était pas d'accord. C'est l'autre qui s'est chargée à son insu de jouer les mamans éplorées auprès des caméras. Oh ça ! Elle avait un don incroyable pour se faire entendre et pour répandre ses mensonges. Et une chose en emmenant une autre, Nika s'était retrouvée prise au piège.
Dis-leur la vérité chérie. Sois polie et tout ira bien.
• Ferme-la.
Le bruit des talons hauts de la Dame claquèrent à s'en percer les tympans. Veronika sentait sa colère monter à chacun de ses pas. Elle avait hâte d'en finir, de donner sa version des faits et de se terrer loin... très loin de tous ces crétins prêts à vendre leur famille toute entière pour le scoop de l'année. Elle traversa un long corridor puis, un peu plus loin, observa deux vigiles à l'entrée d'une salle. C'était là.
Je vais me mettre sur le côté. Ne me déçois pas.
• C'est ça...
Sa belle-mère retirée de l'équation, Nika inspira une bonne fois et s'avança dans les escaliers. Un nombre pas croyable de journalistes se saisit de son appareil et la bombarda de photos. Voilà qui commençait très mal. D'autant qu'elle était la première arrivée sur les lieux. Tâchant de garder son calme, elle maintint le rythme et alla se poster sur l'estrade, où plusieurs micros avaient été installés pour l'occasion. Dix-sept heures cinquante-et-un... Neuf minutes de répit avant le grand déballage. ★
• Putain ! Quelle merde !
Chérie, ne sois pas grossière. Tels furent les paroles insipides de la femme qui se prétendait être sa "mère". Cette sale vipère qui prenait un malin plaisir à rendre Nika présentable pour les journalistes. En trois mots ? Rien à carrer. La brune ne voulait pas avoir à faire à eux et pour cause ! Elle n'était pas capable d'aligner deux mots sans en envoyer chier un dans les dix secondes. Et à son grand malheur, Clayton ne serait pas de la partie. Détail qui rendait la vieille un peu trop enjouée à son goût.
• C'est bon t'as fini ?
Dix-sept heures quarante trois. Un soupir, un regard au ciel. Un non de la tête comme si Veronika avait fait une connerie d'adolescente. Et les deux femmes quittèrent le parking de l'université NYU afin de rejoindre l'amphithéâtre prévu à cet effet. Une sombre blague idiote de la part du gouvernement ? Comme si le Monde en avait quelque chose à foutre du crash. Qu'on se le dise bien : la détective n'était pas d'accord. C'est l'autre qui s'est chargée à son insu de jouer les mamans éplorées auprès des caméras. Oh ça ! Elle avait un don incroyable pour se faire entendre et pour répandre ses mensonges. Et une chose en emmenant une autre, Nika s'était retrouvée prise au piège.
Dis-leur la vérité chérie. Sois polie et tout ira bien.
• Ferme-la.
Le bruit des talons hauts de la Dame claquèrent à s'en percer les tympans. Veronika sentait sa colère monter à chacun de ses pas. Elle avait hâte d'en finir, de donner sa version des faits et de se terrer loin... très loin de tous ces crétins prêts à vendre leur famille toute entière pour le scoop de l'année. Elle traversa un long corridor puis, un peu plus loin, observa deux vigiles à l'entrée d'une salle. C'était là.
Je vais me mettre sur le côté. Ne me déçois pas.
• C'est ça...
Sa belle-mère retirée de l'équation, Nika inspira une bonne fois et s'avança dans les escaliers. Un nombre pas croyable de journalistes se saisit de son appareil et la bombarda de photos. Voilà qui commençait très mal. D'autant qu'elle était la première arrivée sur les lieux. Tâchant de garder son calme, elle maintint le rythme et alla se poster sur l'estrade, où plusieurs micros avaient été installés pour l'occasion. Dix-sept heures cinquante-et-un... Neuf minutes de répit avant le grand déballage. ★
Eurydyce
- Récap:
- ▸Veronika et sa belle-mère arrivent sur les lieux de l'interview.
▸Les deux femmes se séparent à l'entrée de l'amphi et Nika rejoint l'estrade.
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(#) Re: THE PLOT ▿ conférence de presse.
Sous le feu des projecteurs
09.2019
Dix-sept heures trente quatre. Elle avançait dans le couloir. Lentement, mais sûrement. Appareil photo en main et badge VIP autour du cou, elle prenait de grandes inspirations, consciente des enjeux de cette conférence de presse. Elle n'avait rien à faire ici. Elle n'était ni journaliste, ni paparazzi pour les plus grands magasines. Simplement elle, Hélène, citadine professionnelle engagée et partisane des rescapés.
Elle n'était pas là pour se réjouir de leurs paroles. Mais pour les écouter se confier. Beaucoup ne seraient pas coopératifs, ou tout simplement silencieux, mais elle l'avait souhaité si fort, d'être parmi les élus. Pour capter ces instants uniques dans ses clichés. Certes, elle s'était lancée dans une voix épineuse. Se créer un portfolio personnel sur le dernier évènement national ? Il en fallait dans le soutif pour oser proposer ce genre de prestation. Mais elle avait été convaincante la brune. Pour la première fois de son insignifiante vie, elle avait pris son courage à deux mains pour s'imposer, sans l'aide de sa Kylie adorée. La rousse s'était toujours occupée de tout dans le couple, prétextant vouloir épargner l'anglaise pure souche de tout stress éventuel. Mais cette fois-ci, Hélène voulait lui démontrer qu'elle était capable de s'en sortir seule.
Elle avait passé les portes d'un amphithéâtre restreint. Elle avait contourné ce flot d'humains excités pour aller s'assoir à l'autre bout d'une rangée de sièges. Loin des regards. Elle n'avait pas besoin d'être au premier rang. La hauteur de cet amphi lui donnait une vue dégagée sur la scène. Le but de la manœuvre ? Opérer au calme. Elle n'avait pas envie de se comporter comme ces imbéciles notoires sur sa droite, tous prêts à vendre leur famille pour avoir l'exclusivité. Non, Hélène n'était pas comme ça. Silencieuse, elle ne prêtait guère attention à ce qui se disait. Elle vérifiait les paramètres de son appareil. Ôter le flash, calibrer le zoom, jouer avec les effets d'ombre et de lumière, poser un filtre...
Excusez-moi ! Ça vous embête si je m'installe à côté de vous ?
• Oh ! Non pas du tout.
Elle avait été surprise la brune, par cette femme hautaine qu'elle n'avait pas vu arriver tellement elle était absorbée par ses réglages. Un tour d'horizon rapide lui fit prendre conscience qu'il y avait une nouvelle venue en contre-bas. Une des rescapés ? Il y avait fort à parier. Elle attendait là, collée au mur, le regard perdu dans les méandres d'un je-ne-sais-quoi. Passer devant tous ces gens n'allait pas être une partie de plaisir. Hélène n'osait pas imaginer ce qu'elle allait endurer. Entre questions et accusations, ce ne serait pas de tout repos.
Bon sang ! J'espère qu'elle ne dira pas de bêtises.
• Je pense qu'elle fera de son mieux, comme tous les autres... ★
Dix-sept heures trente quatre. Elle avançait dans le couloir. Lentement, mais sûrement. Appareil photo en main et badge VIP autour du cou, elle prenait de grandes inspirations, consciente des enjeux de cette conférence de presse. Elle n'avait rien à faire ici. Elle n'était ni journaliste, ni paparazzi pour les plus grands magasines. Simplement elle, Hélène, citadine professionnelle engagée et partisane des rescapés.
Elle n'était pas là pour se réjouir de leurs paroles. Mais pour les écouter se confier. Beaucoup ne seraient pas coopératifs, ou tout simplement silencieux, mais elle l'avait souhaité si fort, d'être parmi les élus. Pour capter ces instants uniques dans ses clichés. Certes, elle s'était lancée dans une voix épineuse. Se créer un portfolio personnel sur le dernier évènement national ? Il en fallait dans le soutif pour oser proposer ce genre de prestation. Mais elle avait été convaincante la brune. Pour la première fois de son insignifiante vie, elle avait pris son courage à deux mains pour s'imposer, sans l'aide de sa Kylie adorée. La rousse s'était toujours occupée de tout dans le couple, prétextant vouloir épargner l'anglaise pure souche de tout stress éventuel. Mais cette fois-ci, Hélène voulait lui démontrer qu'elle était capable de s'en sortir seule.
Elle avait passé les portes d'un amphithéâtre restreint. Elle avait contourné ce flot d'humains excités pour aller s'assoir à l'autre bout d'une rangée de sièges. Loin des regards. Elle n'avait pas besoin d'être au premier rang. La hauteur de cet amphi lui donnait une vue dégagée sur la scène. Le but de la manœuvre ? Opérer au calme. Elle n'avait pas envie de se comporter comme ces imbéciles notoires sur sa droite, tous prêts à vendre leur famille pour avoir l'exclusivité. Non, Hélène n'était pas comme ça. Silencieuse, elle ne prêtait guère attention à ce qui se disait. Elle vérifiait les paramètres de son appareil. Ôter le flash, calibrer le zoom, jouer avec les effets d'ombre et de lumière, poser un filtre...
Excusez-moi ! Ça vous embête si je m'installe à côté de vous ?
• Oh ! Non pas du tout.
Elle avait été surprise la brune, par cette femme hautaine qu'elle n'avait pas vu arriver tellement elle était absorbée par ses réglages. Un tour d'horizon rapide lui fit prendre conscience qu'il y avait une nouvelle venue en contre-bas. Une des rescapés ? Il y avait fort à parier. Elle attendait là, collée au mur, le regard perdu dans les méandres d'un je-ne-sais-quoi. Passer devant tous ces gens n'allait pas être une partie de plaisir. Hélène n'osait pas imaginer ce qu'elle allait endurer. Entre questions et accusations, ce ne serait pas de tout repos.
Bon sang ! J'espère qu'elle ne dira pas de bêtises.
• Je pense qu'elle fera de son mieux, comme tous les autres... ★
Eurydyce
- Récap:
- ▸Hélène arrive et s'installe sur le côté, loin des journalistes et autres photographes.
▸Elle est rejoint par la belle-mère de @nika addams qui lui tient une discussion.
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(#) Re: THE PLOT ▿ conférence de presse.
« il est dix-huit heures, et les rescapés ont été invités à se présenter à l'université NYU, qui a prêté un amphithéâtre pour accueillir les journalistes pressés d'entendre les récits des sauvés la conférence commence et les premières questions fusent. » elle ne veut pas se trouver là, charlie. elle n'a qu'une envie : se vautrer sur le canapé de son frère et jouer à des jeux vidéos. si seulement elle avait pu rester à s'esquinter les yeux devant son écran bien trop lumineux, à commander les actions de ce personnage du moyen-âge. si seulement... mais non. elle est là, charlie. à l'entrée de cet amphithéâtre. et elle se sent nue. nue face à cette assemblée qui les scrute tous comme s'ils étaient des bêtes de foire. elle descend rapidement les marches, salue Veronika d'un signe de tête et s'assied deux chaises plus loin comme si elle n'était qu'une vague connaissance. elle regarde la petite étiquette qui est posée devant elle et qui affiche son noms pour les journalistes puis elle s'enfonce au fond de sa chaise et croise les bras. elle n'a pas envie d'être là. c'est son frère qui l'y a envoyée. elle va être obligée de mentir. de dire des choses qu'elle ne pense pas, et de s'abstenir d'exprimer ses vérités. je suis une parfaite petite rescapée modèle. je suis une parfaite petite rescapée modèle. qu'elle se répète mentalement. ils ne doivent pas éveiller les soupçons sur leurs propres interrogations, à ceux qui ont remarqué que tout n'est pas comme avant. et la première question de fuser. « mademoiselle delzrov ? » elle ricanne discrètement, elle déteste qu'on l'appelle comme ça. elle s'avance pour parler dans le micro. « qu'avez-vous ressenti au moment du crash ? » wow, direct. aucun préliminaire apparemment. « hum... c'était soudain. j'ai pas eu l'temps d'me poser la question. heu... de la panique, sûrement. puis à l'impact j'ai perdu connaissance, alors j'suis pas la mieux placée pour répondre à cette question.. » elle marque une pause, puis elle ajoute : « mais c'est déplacé comme question, hein.. vous devriez poser une autre question.. » elle hausse un sourcil puis s'enfonce de nouveau au fond de son siège. |
- p'tit récap:
charlie s'installe à l'avant de l'amphi.
elle salue vaguement veronika (@VE156-D03) et boude.
on lui demande son ressenti au moment du crash.
elle ne répond qu'à moitié et réprimande le journaliste.
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(#) Re: THE PLOT ▿ conférence de presse.
« il est dix-huit heures, et les rescapés ont été invités à se présenter à l'université NYU, qui a prêté un amphithéâtre pour accueillir les journalistes pressés d'entendre les récits des sauvés la conférence commence et les premières questions fusent. » elle est nerveuse, anabel. elle fait les cent pas dans le couloir pendant quelques minutes avant de prendre une grande inspiration et de rentrer dans cette salle où les gens se bousculent pour mieux voir ses compagnons. elle avance à pas tremblants jusqu'à sa place. elle s'assied, droite, rigide. un coup d’œil vers sa droite. le dr edwards est là. ça la rassure un peu, ana. sa présence la rassure depuis qu'elle est arrivée dans cette cité étrange. quelques questions, quelques réponses. elle ne comprend pas tout, anabel. mais elle suit plus ou moins les échanges entre les rescapés et les journalistes. puis soudain, alors qu'elle commençait à se dire qu'elle n'aurait pas besoin de parler, elle entend le nom qu'on lui a donné, l'amazone paumée. « mademoiselle kovacs. » elle sursaute. « vous êtes ce que vous appelez une amazone, que pouvez-vous nous dire de votre mode de vie sur l'île ? » elle ne comprend pas tout, ana. alors elle se tourne vers loe qui est assis à sa droite pour qu'il l'aide. une fois la question comprise, elle s'avance vers la chose qui augmente le volume de sa voix, et lance un regard vers le docteur edwards pour un peu de réconfort avant de répondre : « hum... nous avons pas de teknoloji? je vis au bord d'un lac. je chasse pour mon clan et je protège mes gens... hum... » elle réfléchit un instant, anabel. que peut-elle leur dire de plus? elle n'a toujours pas un vocabulaire très fourni et sa nervosité lui saisit les entrailles. un dernier regard vers son psy et elle ajoute. « j'entends des gens dire que nous être bar-bar? parce que nous sommes pas civilisés comme vous.. mais nous sommes juste différents... » elle se recule un peu, anabel et espère que la prochaine question sera pour quelqu'un d'autre. |
- p'tit récap:
anabel est très nerveuse.
elle s'assied sur la chaise à côté de loe (@LO224-P03) et lui demande de l'aide pour la traduction de la question qui lui est posée parce qu'elle ne comprend pas tout.
elle envoie des regards dans la direction de logan (@LO286-E00) pour se rassurer.
elle répond maladroitement, car elle ne sait pas ce que les journalistes attendent.
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(#) Re: THE PLOT ▿ conférence de presse.
Sous le feu des projecteurs
09.2019
Dix-huit heures. Une fausse joie dissimulée de façon très subtile sur le visage, Nika observait à tour de rôles les différentes têtes pointer sur l'estrade à ses côtés. C'est à peine si elle avait envie de les saluer. Même Charlie qui, à première vue, faisait comme si elle la connaissait à peine. Alors que les deux femmes savaient pertinemment dans quelle guerre elles s'étaient engagées.
L'heure. Un regard furtif vers cette sale garce sans cœur qu'était sa marâtre de belle-mère. Assise dans un coin, proche d'une jeune femme mal à l'aise. La pauvre... Elle se démerde. La brune n'était pas là en tant que détective, mais simple rescapée du vol 603 après tout. Un passage éclair sur les journalistes, et la voilà installée là où son nom l'indiquait. À un siège de Charlie. Au milieu de toute cette clique de gens paumés comme elle. Elle soupirait dans sa tête l'américaine. Elle n'avait rien à foutre là. L'avis des autres ne l'intéressait pas. C'est à peine si la question posée à la blonde lui donnait envie de vomir. Allez quoi ! C'est vrai qu'un crash d'avion c'est le pied hein ?
Madame Dante ?
Une mitraillette à la place des yeux. Une concentration pleinement retrouvée à l'annonce de son nom de femme mariée. Et Clayton qui n'était pas là... Elle ne pouvait pas le détester. Mais elle ne ferait pas l'effort de les satisfaire.
Comment avez-vous pu survivre sur cette île ?
• J'ai prié l'bon Dieu de m'venir en aide.
Voilà. Le flop. Le bruit du bouton qu'on presse pour prendre une photo. Ce petit sourire narquois sur son visage déformé par la colère que représentait cette outrance. Elle n'avait pas tenu deux secondes...
• À votre avis ? J'me suis démerdée comme j'ai pu.
Elle avait les nerfs. Elle voulait partir d'ici et taper sur le premier connard qui lui bloquerait la route. Mais le cauchemar ne faisait que commencer. ★
Dix-huit heures. Une fausse joie dissimulée de façon très subtile sur le visage, Nika observait à tour de rôles les différentes têtes pointer sur l'estrade à ses côtés. C'est à peine si elle avait envie de les saluer. Même Charlie qui, à première vue, faisait comme si elle la connaissait à peine. Alors que les deux femmes savaient pertinemment dans quelle guerre elles s'étaient engagées.
L'heure. Un regard furtif vers cette sale garce sans cœur qu'était sa marâtre de belle-mère. Assise dans un coin, proche d'une jeune femme mal à l'aise. La pauvre... Elle se démerde. La brune n'était pas là en tant que détective, mais simple rescapée du vol 603 après tout. Un passage éclair sur les journalistes, et la voilà installée là où son nom l'indiquait. À un siège de Charlie. Au milieu de toute cette clique de gens paumés comme elle. Elle soupirait dans sa tête l'américaine. Elle n'avait rien à foutre là. L'avis des autres ne l'intéressait pas. C'est à peine si la question posée à la blonde lui donnait envie de vomir. Allez quoi ! C'est vrai qu'un crash d'avion c'est le pied hein ?
Madame Dante ?
Une mitraillette à la place des yeux. Une concentration pleinement retrouvée à l'annonce de son nom de femme mariée. Et Clayton qui n'était pas là... Elle ne pouvait pas le détester. Mais elle ne ferait pas l'effort de les satisfaire.
Comment avez-vous pu survivre sur cette île ?
• J'ai prié l'bon Dieu de m'venir en aide.
Voilà. Le flop. Le bruit du bouton qu'on presse pour prendre une photo. Ce petit sourire narquois sur son visage déformé par la colère que représentait cette outrance. Elle n'avait pas tenu deux secondes...
• À votre avis ? J'me suis démerdée comme j'ai pu.
Elle avait les nerfs. Elle voulait partir d'ici et taper sur le premier connard qui lui bloquerait la route. Mais le cauchemar ne faisait que commencer. ★
Eurydyce
- Récap:
- ▸Veronika observe les autres rescapés sans les saluer.
▸Elle s'installe à sa place devant un micro.
▸Elle écoute vaguement ce qui se dit jusqu'à ce qu'un journaliste la questionne.
▸Elle le rembarre à sa question, en colère.
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(#) Re: THE PLOT ▿ conférence de presse.
Sous le feu des projecteurs
09.2019
Cinq. Le nombre alarmant de rescapés qui ont accepté de venir répondre aux journalistes. Hélène ne dira rien, ne fera aucun commentaire, ne poussera la moindre réflexion. Tout ce stress, toute cette rancœur qu'elle pouvait deviner en zieutant leurs visages... Deux hommes, trois femmes. Seulement cinq.
Qu'allaient-ils bien pouvoir leur dire ? Elle-même hésitait à prendre ses photos. Celles qui finiraient dans son portfolio et non dans ces fichus magasines que tout le monde risquait de s'arracher juste par plaisir de lire leurs bêtises. Qui se souciait de leurs émotions ? De leurs ressentis ? Personne, ou trop peu à tel point qu'on ne pouvait les entendre. Pourtant, elle était prête Hélène. À choper ces instants de doute profond, à les immortaliser à jamais. L'angle était parfait. Pas besoin d'être au premier rang.
Ça y est ! Ça commence.
Cette femme ne l'intéressait guère. Elle comptait bien l'ignorer dès à présent. L’œil alerte, l’ouïe tout aussi attirée vers cette petite tablée, elle prenait son temps la british, contemplait chaque scène avec le plus vif intérêt stylistique. Cette blonde platine qui parlait du crash, cette brune élancée qui préférait jouer la désinvolte plutôt que de leur dire ce qu'ils voulaient entendre. Cette autre blondinette, timide comme pas permis, qui s'exprimait de telle façon que Hélène se doutait qu'elle n'était pas d'ici. Une amazone semblait-il ? Elle n'était pas là pour juger, mais pour capter.
Bon sang ! Pourquoi a t'elle dit ça ? Elle me fait vraiment honte.
Parlait-elle de cette... Madame Dante ? Très certainement. Mais Hélène ne lui répondit pas. Un simple regard en coin sur son faciès dépité suffisait à revenir sur le sujet tout aussi rapidement. L'ignorer, ne pas la calculer, faire comme si elle n'avait jamais existé. Se concentrer sur ses clichés, et espérer. Espérer que personne ne vienne troubler ces pauvres âmes égarées. ★
Cinq. Le nombre alarmant de rescapés qui ont accepté de venir répondre aux journalistes. Hélène ne dira rien, ne fera aucun commentaire, ne poussera la moindre réflexion. Tout ce stress, toute cette rancœur qu'elle pouvait deviner en zieutant leurs visages... Deux hommes, trois femmes. Seulement cinq.
Qu'allaient-ils bien pouvoir leur dire ? Elle-même hésitait à prendre ses photos. Celles qui finiraient dans son portfolio et non dans ces fichus magasines que tout le monde risquait de s'arracher juste par plaisir de lire leurs bêtises. Qui se souciait de leurs émotions ? De leurs ressentis ? Personne, ou trop peu à tel point qu'on ne pouvait les entendre. Pourtant, elle était prête Hélène. À choper ces instants de doute profond, à les immortaliser à jamais. L'angle était parfait. Pas besoin d'être au premier rang.
Ça y est ! Ça commence.
Cette femme ne l'intéressait guère. Elle comptait bien l'ignorer dès à présent. L’œil alerte, l’ouïe tout aussi attirée vers cette petite tablée, elle prenait son temps la british, contemplait chaque scène avec le plus vif intérêt stylistique. Cette blonde platine qui parlait du crash, cette brune élancée qui préférait jouer la désinvolte plutôt que de leur dire ce qu'ils voulaient entendre. Cette autre blondinette, timide comme pas permis, qui s'exprimait de telle façon que Hélène se doutait qu'elle n'était pas d'ici. Une amazone semblait-il ? Elle n'était pas là pour juger, mais pour capter.
Bon sang ! Pourquoi a t'elle dit ça ? Elle me fait vraiment honte.
Parlait-elle de cette... Madame Dante ? Très certainement. Mais Hélène ne lui répondit pas. Un simple regard en coin sur son faciès dépité suffisait à revenir sur le sujet tout aussi rapidement. L'ignorer, ne pas la calculer, faire comme si elle n'avait jamais existé. Se concentrer sur ses clichés, et espérer. Espérer que personne ne vienne troubler ces pauvres âmes égarées. ★
Eurydyce
- Récap:
- ▸Hélène observe en silence et prend des photos des rescapés.
▸Elle ignore volontairement la belle-mère de @nika addams.
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(#) Re: THE PLOT ▿ conférence de presse.
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09.2019
• Putain... pourquoi j'ai accepté cette mascarade ?
saleté de phrase que l'irlandais ressassait en boucle depuis plusieurs heures. Cette fausse bonne idée qu'il avait eu de venir ici, d'avoir accepté de jouer le psychologue attentionné envers ces clones que tout le monde croyait être les vrais ! On ne va pas se mentir. Il était là pour Anabel. La laisser seule devant ces rapiats ne l'inspirait pas. S'il avait imaginé le pire ? Effectivement. Assis sur son siège, calepin entre les mains et le regard sérieux, il réajustait ses lunettes, écoutant à tour de rôle ce qu'ils avaient à dire aux journalistes.
Mademoiselle Delzrov. Qu'avez-vous ressenti au moment du crash ?
Charlie. Il la reconnaitrait entre mille. C'est à peine s'il avait eu le temps de la cerner. La blondasse concernée faisait partie des réfractaires, de ceux qui refusaient de le rencontrer plus souvent, prétextant que tout allait bien et que Logan n'avait rien de constructif à leur offrir... Conneries ! Lui-même savait qu'elle mentait sur toute la ligne.
Madame Dante. Comment avez-vous pu survivre sur cette île ?
Veronika. Même scénario que Charlie. Si ce n'est même en plus invasif. Elle refusait de se laisser faire. C'est à se demander si elle comprenait le second degré tellement elle prenait un malin plaisir à lui rentrer dans la tronche dès qu'elle en avait l'occasion ! Encore une fille paumée comme il les aime.
Mademoiselle Kovacs. Vous êtes ce que vous appelez une amazone...
On y était enfin. Anabel et ses origines. Ce qu'il attendait de pied ferme. Si elle serait capable de dire ce qu'elle pensait être juste auprès de ces fous furieux prêts à tout pour le scoop de l'année.
Que pouvez-vous nous dire de votre mode de vie sur l'île ?
Échange de regards. Elle en avait besoin. Il n'avait qu'à lui sourire pour qu'elle parle. Avouer ce qu'elle pensait être, et même s'ils ne pigeaient rien, Logan savait ce qui en résultait réellement. ★
• Putain... pourquoi j'ai accepté cette mascarade ?
saleté de phrase que l'irlandais ressassait en boucle depuis plusieurs heures. Cette fausse bonne idée qu'il avait eu de venir ici, d'avoir accepté de jouer le psychologue attentionné envers ces clones que tout le monde croyait être les vrais ! On ne va pas se mentir. Il était là pour Anabel. La laisser seule devant ces rapiats ne l'inspirait pas. S'il avait imaginé le pire ? Effectivement. Assis sur son siège, calepin entre les mains et le regard sérieux, il réajustait ses lunettes, écoutant à tour de rôle ce qu'ils avaient à dire aux journalistes.
Mademoiselle Delzrov. Qu'avez-vous ressenti au moment du crash ?
Charlie. Il la reconnaitrait entre mille. C'est à peine s'il avait eu le temps de la cerner. La blondasse concernée faisait partie des réfractaires, de ceux qui refusaient de le rencontrer plus souvent, prétextant que tout allait bien et que Logan n'avait rien de constructif à leur offrir... Conneries ! Lui-même savait qu'elle mentait sur toute la ligne.
Madame Dante. Comment avez-vous pu survivre sur cette île ?
Veronika. Même scénario que Charlie. Si ce n'est même en plus invasif. Elle refusait de se laisser faire. C'est à se demander si elle comprenait le second degré tellement elle prenait un malin plaisir à lui rentrer dans la tronche dès qu'elle en avait l'occasion ! Encore une fille paumée comme il les aime.
Mademoiselle Kovacs. Vous êtes ce que vous appelez une amazone...
On y était enfin. Anabel et ses origines. Ce qu'il attendait de pied ferme. Si elle serait capable de dire ce qu'elle pensait être juste auprès de ces fous furieux prêts à tout pour le scoop de l'année.
Que pouvez-vous nous dire de votre mode de vie sur l'île ?
Échange de regards. Elle en avait besoin. Il n'avait qu'à lui sourire pour qu'elle parle. Avouer ce qu'elle pensait être, et même s'ils ne pigeaient rien, Logan savait ce qui en résultait réellement. ★
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- Récap:
- ▸Logan participe à la conférence sur ordre de Terrigenus.
▸Il prend des notes pour ses archives personnelles.
▸Il observe les comportements de @the joker ch106 et de @nika addams.
▸Il soutient @dexter an104 et tente de la réconforter de loin.
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