• the most beautiful part of ourselves is the part we hide (darwyllis)

tt's not about control // but I turn back when I see where you go
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Théâtre de l’absurde lorsque les visages se munissent de masques.
Pour faire paraitre la beauté derrière l’horreur maquillée.
Danse macabre des puissants pour masquer les plans.
Derrière la richesse balancée et les sourires mensongers.
Car la bonté attire lorsqu’il faut enjoliver les images trop sales.
Celles aux étiquettes crasses, aux manipulations laches.
Et la beauté elle n’y croit pas aux mirages vendues, elle ne connait que le carnage éperdu.
De cette mère perdue.
Si loin entre deux terres, dans un océan misère.
Et y’a la rage distordue, le besoin de trouver une vérité sous la cohue. D’arracher quelques vérités pour croire en quelque chose de moins noir. Alors le corps se déguise à l’effigie des maudits, les courbes soulignées dans la soie rouge en parallèle au coeur sanglant. Les lèvres peintes de carmin pour dissimuler le sourire chagrin. Et l’attrait derrière la tristesse, les déliés découverts, décolleté entre ses seins, le dos ouvert pour le regard des chiens. Beauté empoisonnée qui n’a pas peur de se faire remarquer pour quelques informations erronées. Elle se faufile sous les astres désastres, les mèches détachées sur ses épaules dénudées. Et elle disparait dans la nuit pour conter une autre folie entre les lignes de son récit.
(Pour trouver des noms à mettre à l’échafaud.)

Alors elle apparait la rose épineuse au milieu des gens friqués, comme un duplicata des poupées pomponnées. Toutes séduisantes sous leurs airs de médisantes. Mais elle ne suit pas la foule des gens bien rangés, elle se fout en retrait. Là derrière pour se cacher loin de l’attention, trouver une distraction. Et le regard guette la porte de sécurité, attend l’instant où quelqu’un viendra s’enfumer la gorge à cause des discussions monotones. Mais personne ne vient, il n’y’a que ce « hey » soudain. Et elle reconnait la voix l’éclat, tandis qu’elle essaie de l’éviter ce gars. Mais une main finit par se poser sur son bras. « qu'est-ce que tu fous? » Et l’étaux se resserre, le piège la lacère. Mais les corps s’écartent loin de sa porte d’entrée et le but s’efface sous l’emprise délabrée. Alors le regard clair se pose dans celui de la misère et le sourire se dessine sur les lèvres peintes. « t'es pas censée être là. » Et elle le cherche la gamine, toujours bien trop taquine en sa présence pour décrocher quelques sourires derrière le visage froid, pour s’accrocher à un semblant de joie. « tu devrais le savoir depuis le temps que je ne suis pas censée être là à trop d’endroits. » Et la tête se penche lentement quand le jeu commence doucement. Môme qui n’a pas peur des risques, et qui joue trop bien de ses vices. Quand elle glisse sa langue sur ses lèvres avec sensualité avant de se mordiller la lèvre en le regardant désabusée. «  tu sais que je dois entrer… » et les phalanges se perdent dans son décolleté quand elle fait semblant de l’arranger mais qu’elle cherche juste à l’attiser. « si tu me laisses, je t’invite à boire un verre. » puis la proposition damnée, la séduction entre les traits. « et tu sais que je vais devoir te grimper dessus si tu me laisses pas passer et ça va pas être beau. » et lentement elle le contourne la féline un sourire sur ses lèvres pleines avant de murmurer un « s’il te plait » si innocent. Car l’apparence doit rester jolie même quand l’esprit est en agonie..
Puisqu’elle n’a pas le choix.
Que de faire ça.
Pour trouver une justice au milieu des éclats.
Alors juste laisse moi.