Why so much hatred of psychology ? | Thylane ★

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  • Message par Invité 07.10.19 0:30
Why so much hatred of psychology ?
ft. Thylane & Logan
Dr. Edwards Logan, 30.09.2019
Journal de bord ~ Séance n*821
Sujet TH127-B03 ~ Thylane Brynj

Une heure de travail était déjà passée. Logan avait de nouveau orchestré une excellente entrevue avec Anabel, qui venait de quitter son bureau avec le sourire aux lèvres. Une envie saisissante de l'embrasser l'avait encore percuté dans sa petite tête. Et puis quoi encore ! Elle est une clone putain ! Un humain et un clone, il aurait l'air de quoi ? Et puis, est-ce que ça valait le coup de frôler la correctionnelle en sortant avec elle même s'il le voulait si fort ? Il n'en savait trop rien, et à vrai dire il n'avait pas le temps de s'en soucier pour l'instant.

Car son rendez-vous suivant n'allait plus tarder. Il se précipita sur son agenda et observa le nom de son prochain patient. Ses yeux s'écarquillèrent sur le coup. Thylane Brynj... Et merde. Okay. Il allait en chier, clairement. Parce que la demoiselle n'était pas du genre à jouer le jeu. Il l'avait récupéré dans un état à la limite de le rendre complètement dingue. Pas depuis très longtemps, seulement quelques semaines. Mais cette femme refusait catégoriquement de lui dire ce qui la tracassait. Bien que Logan en avait une idée très claire. Son métier ? Pompière. Pas la peine d'aller plus loin. Le risque, les dangers du feu, la vision d'horreur de la chair calcinée et d'autres choses pires encore.

Pour faire court ? Elle lui parlait du temps, de ses hobbies, de sa famille ou de tout ce qui lui passait par la tête. Tout... sauf son métier. Au début, l'irlandais la laissait faire, tentant d'assimiler le reste et de la laisser prendre ses aises rapidement. Mais il en avait marre de ce petit jeu. Après tout, il n'était pas son premier psychologue. Enfin le clone en tant que tel... oui. Mais la vraie Thylane en avait cumulé quelques-uns. Tous eurent le même discours : accrochez-vous doc' ! Ouais, il avait compris le message. Et ce matin, il allait passer la vitesse supérieure.

Neuf heures cinq. L'interphone sonna de nouveau. L'intéressée venait d'arriver et attendait à son tour dans le couloir. Un léger retard facilement rattrapable avec elle. Logan soupira et se massa la nuque une poignée de secondes, tandis que ses pas le menèrent à la porte de son cabinet. L'ambiance allait vite changer tout à coup, et il n'était pas prêt psychologiquement à l'écouter jaser sur des banalités. Inspirant de nouveau, il toussa et l'ouvrit, appelant Thylane qui attendait debout contre le mur. Son regard croisa le sien, sourire bien moins jovial sur son visage.

• Bonjour Thylane. Entrez, j'vous en prie.

Neuf heures six. Début de la séance. Qu'allait-il devoir endurer ce matin ? La venue d'un membre de sa famille ? Un coup de fil mal venu ? L'heure à laquelle elle aurait perpétré une nouvelle connerie... Reprends-toi mec ! Oh ça oui ! Et rapidement même, car la dame l'attendait de pied ferme, confortablement installée sur le canapé de cuir. Il toussa encore, retournant à son fauteuil sans rien laisser paraître. Cette fois-ci, elle parlera.

• Alors... comment allez-vous aujourd'hui ?
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  • Message par TH127-B03 07.10.19 7:00

Why so much hatred of psychology ?
Thylane & Logan

Cela faisait quelques semaines que tu étais rentrée avec les autres, de retour à New-York. Tout était allée tellement vite que la tête te tournais. Les retrouvailles avec ton fils avec été chaleureuse mais cette longue absence avait en quelque sorte créer une barrière. Pas qu'avec ton fils. Tes parents adoptifs qui, en apprenant ta mort avait été pris de remord, sans vouloir, faire des rimes, c'était à nouveau manifestés pour servir de grand-parents à Aedhan, dix ans après sa naissance. Avec eux, la barrière était encore plus grande, c'était devenu un gouffre. Quand à Kayla, ta meilleure amie, vous parliez avec des pincettes, hésitantes comme à votre première rencontre à l'académie des pompiers.
Sans compter ta température corporelle qui continuait de te tourmenter, te faisant parfois presque suffoquer, tes souvenirs floues de ces deux dernières années et des journalistes qui traquait chacun d'entre vous pour avoir des déclarations. Oui le monde c'était remis à tourner, et il tournait un peu vite pour toi en ce moment. Ici les gens était foule, avançait sans jamais s'arrêter, sans prendre le temps de respirer ou de regarder ce qu'il y avait autour d'eux.
Alors tu avais repris le travail. D'abord doucement puisque c'était ce que l'on t'avais imposé, puis quotidiennement. Tu avais juste arrêter de faire les garde de nuit, pour passer du temps avec ton fils, et ré-apprendre à le connaître. Mais travailler te faisais un bien fou, tu te sentais à nouveau vivante et tu retrouvais ta place petit à petit. Pourtant une part de toi regrettait un peu l'île.

Depuis votre retour, on vous avaient à tous, fait prendre des rendez-vous avec un psychologue pour vous aider sois-disant à vous ré-intégrer. Mais tu n'étais pas dupe. Tu savais très bien quel était le but des psychologues. Tu avais toujours l'impression qu'ils attendaient de toi que tu une lâche un détail ou une faiblesse, puis s'en servir d'une arme, de l'utiliser pour t'amoindrir et de la retourner contre toi. Leur manière de répéter ce que tu disais, d'analyser chacun de tes mots, ce la te mettait mal à l'aise. Des traumatismes, avec ton métier, tu en avais vécus, ça oui ! Et à chaque fois c'était la même scène, toi assise sur un fauteuil, devant une spécialiste, bloc à la main qui tentait de trouver une faille ou de comprendre pourquoi tu allais bien alors que tu n'aurais pas du. Parce que oui, tu avais une assez bonne résistance aux traumatismes et tu finissais en générale par t'en sortir par toi-même. Le travail t'aidais et les psychologues, avait tendance à vouloir t'empêcher de le reprendre trop vite, ce qui pour le coup ne t'aidais pas. Si cela n'avais tenu qu'à toi, tu n'y aurais même pas été, mais cela ne dépendais malheureusement pas que de toi. Beaucoup de chose était en jeu. Alors tu y étais aller avec ton attitude habituelle. Tu sentais bien que le psychologue ne t'appréciais pas, ni toi, ni ton attitude hostile mais cela t'arrangeais. Peut-être allait-il bientôt signer un papier disant que tout allait bien dans le meilleur des mondes, juste pour se débarrasser de toi et tu serais enfin libérer de tout ça. Une chose était sur, il n'était pas encore né le psychologue qui parviendrait à te faire parler.

Neuf heures cinq, tu étais en retard. Tu attendais nonchalamment dans le couloir, appuyer contre le mur. Si tu avais eu une de boule de gomme sous la main, tu en mâcherais une, et t'amuserais à faire des bulles pour montrer le peu de considération que tu portais à ce rendez-vous. Mais cela pouvait sans doute déjà ce lire sur ton visage.
Tu entres et t'assois sur le fauteuil en cuir, celui qui a déjà accueilli tant de personne, déversant, larmes, hontes, et chagrin et qui de par cela te dégoutait. Tu n'allais pas pleurer ni déverser aucun chagrin. Depuis toujours les épreuves, tu les prenais comme elle venait, et après tu les attribuaient au passé. Pas besoin de se morfondre la-dessus pendant vingt, ans, tu avais d'autres chats à fouetter.
Les jambes croisées, le mains sur ton genoux, tu attends qu'il te lances la perche afin de la saisir, et de l'emporter avec toi.
-"Bien, il fait beau vous avez vu !" tu lances sur un ton nonchalant mais que tu veux sérieux. "J'aime ce temps, pas trop chaud, mais pas froid non plus c'est ce qu'il y'a de mieux. Parce que à New-York, avec le monde qu'il y'a on peut rapidement suffoquer de chaud n'est-ce pas ?" Tu as l'habitude de faire ça, tellement que cela te viens naturellement. Tu sais que partie comme tu es il ne vas t'interrompre et tu vas pouvoir continuer encore cinq petites minutes, pour faire croire que tu as dis tout ce que tu avais sur le coeur, il va poser une ou deux questions, que tu vas éluder puis la séance va se terminer, comme les autres. "Mais c'est aussi le temps des incendies, ça va me donner plus de travail moi ! Oh tiens d'ailleurs, vous saviez que la bouche à incendie devant chez vous n'est absolument pas au normes ! ça ne vas pas du tout, ça c'est très dangereux! Imaginez qu'il y est un incendie dans le coin. On se retrouverait bloqués sans eau, et sans pouvoir vous sauver !" Tu te tais et tu le regardes d'un air presque carnassier. Tu sais que ce n'est pas ça qu'il veut t'entendre dire, mais tu n'as rien à dire de plus, car tu vas bien et même si ce n'est pas le cas, tu n'as pas besoin d'un psychologue pour te dire, quoi faire et comment aller mieux ! NON MERCI !
Bien plus tôt dans la vie alors que tu sortais presque de l'adolescence, tu avais fait des conneries, du genre de celles qui peuvent couté cher. Et cette seule fois, cette nique fois la tu avais écouté quelqu'un d'autre que toi-même, à savoir l'assistante sociale. Tu sais obéir aux ordres, c'est une règle fondamentale pour devenir pompier mais tu sais aussi prendre soin de toi toute seule et ce qui est le mieux pour toi, nulle autre que toi même ne peut le savoir !

-"Et vous ? Vous m'avez l'air un peu épuisé, vous devriez prendre quelques vacances au soleil, cela vous ferais du bien." Puis, parce que tu sais faire la différence entre le passé et le présent, tu lances. "Je vous déconseille fortement de partir avec l'Oceanic Airlines, il ne sont pas très très fiable." Un peu d'humour n'a jamais tué personne et au moins cela prouve que tu es capable d'en parler avec humour et donc que tu es passé à autre chose. C'est bien tout ce qu'il aura de ta part !

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  • Message par Invité 08.10.19 17:10
Why so much hatred of psychology ?
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Dr. Edwards Logan, 30.09.2019
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Sujet TH127-B03 ~ Thylane Brynj

Voilà. Thylane qui se met à lui parler de la météo. Un soupir lui échappa entre ses lèvres pincées. Du coin de l’œil, il remarqua qu'un rayon de Soleil avait fini par transpercer ce flot de nuages gris. Impassible devant sa provocation, il fixa la jeune femme et la laissa étaler ses conneries comme à son habitude. Elle appréciait l'automne hein ? Tant mieux pour elle. Il l'écoutait d'une oreille à peine, préférant éluder son monologue inutile et ne retenir que certains mots clé. Il ne pouvait rien en tirer encore une fois et ça le saoulait fort. Et même lorsqu'elle énonçait la non-conformité de la bouche à incendie rouge devant les locaux, il préféra hocher de la tête et lui donner raison.

• J'en toucherai deux mots à la direction.

Psychologue et patiente s'observèrent une longue minute en silence. Elle sur la défensive et prête à lui sauter au visage, lui désespérément agacé par son manque de volonté. Il se voyait mal retenir cette clone une heure entière dans son cabinet. Finalement, c'est elle qui brisa la glace. Et chose improbable qu'il n'avait pas vu venir, les rôles s'inversèrent. Thylane s'inquiétait de son état de santé, le sentant fatigué et lui proposant de prendre des vacances... On aura tout vu ! L'irlandais arqua un sourcil à l'annonce de la compagnie aérienne mentionnée. Celle responsable du crash. Celle qu'il aurait dû prendre. Une envie assassine de l'envoyer chier le démangea. Il n'en fit rien.

• J'vous remercie de votre sollicitude, mais ça ira.

Logan sourit à Thylane et délaissa son calepin sur le bras de son fauteuil. Malgré ses réticences à lui donner ce qu'il voulait, elle avait tant bien que mal accepté de lui sous-entendre que l'incident du crash était derrière elle. Parler de la Oceanic Airlines sur le ton de la blague était apparemment révélateur dans un sens. Mais ça ne suffisait pas à la blondasse. Parce que tous ses souvenirs étaient faussés et il le savait. Son adaptation à New York demeurait le sujet principal de ces séances. Et tant qu'elle ne jouerait pas le jeu une bonne fois pour toutes, il ne la laisserait pas partir.

• Ça fait plaisir de voir que vous êtes passée à autre chose.

Est-ce qu'il blaguait ? Ou était-ce là un moyen détourné d'en obtenir plus de sa part ? Le visage toujours fermé à la moindre émotion, Il laissa sa tête prendre appui sur son poing serré, le coude posé sur sa cuisse, le buste légèrement penché en avant. Ses iris dévisageaient sa patiente. Elle ne craquerait pas aussi facilement, il le savait depuis le temps. Mais elle n'allait pas pouvoir tenir éternellement. Elle finirait par faire une erreur, dire le mot de trop qui lui donnerait l'occasion de pointer du doigt sa faiblesse. Travailler trop ne l'aidait en rien. Alors ? Il croisa les doigts et tenta quelque chose d'autre.

• Ça vous arrive de sortir après le boulot ?
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